Cette séance de saut fut une catastrophe, elle avait bien marqué mon faible niveau dans cette discipline, au fond, peut être aurai-je du écouter la cavalière sur l'hongre gris, elle semblait avoir plus d'expérience dans ce domaine.
Je tente donc d'oublier tout cela en me concentrant sur le pansage de Massepin, l'ayant déjà dessellé.
L'étalon grignotait un peu de paille pour passer le temps, ce temps dans lequel je brossais sa belle robe grise et curais puis graissais ses sabots.
Enfin, quand il fut "propre", je lui donna une friandise avant de sortir, fermer la porte et gagner la sellerie avec tout le matériel.
Dans cette dernière je rangea soigneusement le matériel, prenant soin de laver le mors du filet, brosser les étriers de la selle, ôter la saleté sur la sangle avec un chiffon et nettoyer les protections couvertes de sables. Une fois ce minitieux nettoyage fait, je regagne l'extérieur quand j'aperçois un palfrenier qui s'occupe de décharger un camion de matériel, il y avait des selles, des filets, des tapis et plein d'autres choses. Je m'approche de lui et lui propose mon aide puis je prends deux selles de dressage, noires, encore dans leur emballage, et en me dirigeant vers la sellerie en compagnie du palfrenier je dis :
- Et bien, ce sont des selles de très bonne qualité!
- Et oui! Avec l'arrivée de nouveaux chevaux l'écurie a du investir. De qualité pour qu'il dur!
Je souris au palfrenier et continue ma route. Mais, j'arrive mieux à parler au palfrenier qu'à d'autres personnes, pourquoi ça? Je chasse cette idée farfelue avec comme excuse que c'est mon envie d'aider qui m'a permis ce contact puis je pose les selles là où m'a dit le palfrenier et je fis d'autres aller-retours de la sorte.